Ateliers de conversation en français « Café de Paris » pour le personnel de santé et des services sociaux
Ces ateliers offrent un cadre convivial au personnel de santé pour développer leur expression et compréhension du français.
Gratuit
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La première journée du Colloque panterritorial sur le leadership en équité, diversité et inclusion (ÉDI) a débuté en direct du Nunavut avec une programmation riche en échanges et en apprentissages. Dès l’ouverture, les personnes participantes ont été plongées dans une réflexion approfondie sur les réalités nordiques du leadership dans une contextualisation très concrète de l’ÉDI.
La première conférence, animée par Amadou Ghouenzen Mfondi (il), coordonnateur des initiatives en équité, diversité et inclusion en immigration francophone à la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), a posé les bases du colloque en explorant les concepts-clés de l’équité, de la diversité et de l’inclusion. Il a souligné l’importance d’une compréhension juste et nuancée de ces notions pour mieux les appliquer dans les milieux professionnels et communautaires.
« L’inclusion, c’est un environnement où toute personne peut participer et se sentir en pleine valorisation et pour ça, il faut anticiper les besoins et il faut créer un sentiment d’appartenance fort. » — Amadou Ghouenzen Mfondi
Les discussions ont permis de souligner plusieurs éléments essentiels pour renforcer l’ÉDI dans les communautés francophones en situation minoritaire. Parmi les idées marquantes, il a été mis en avant que :
Amadou est titulaire d’un doctorat en études de conflits. Il est chargé de cours à l’université Saint-Paul et à l’Université d’Ottawa. Ses enseignements et ses recherches portent essentiellement sur la justice sociale, les politiques de diversité et les conflits identitaires dans les sociétés multiculturelles. Dans ses activités communautaires, Amadou Ghouenzen Mfondi s’emploie à promouvoir la gouvernance et le leadership inclusifs nécessaires au vivre-ensemble harmonieux en contexte de diversité.
Ensuite, Helen Roos (elle) a abordé le rôle des personnes alliées dans le soutien aux communautés inuit et autochtone. Son expertise en développement de la main-d’œuvre nordique a permis d’éclairer les pratiques concrètes à adopter pour construire des relations respectueuses et durables.
« Pour moi, l’alliance authentique repose sur la compréhension de l’histoire et des dynamiques de pouvoir entre Autochtones et non-Autochtones. » — Helen Roos
Les échanges ont permis de mettre en lumière plusieurs éléments cruciaux pour devenir une personne alliée véritable des communautés autochtone, tout en reconnaissant les dynamiques de pouvoir et de privilège en jeu. Voici quelques concepts-clés qui ont été discutés lors de cette session :
Helen Roos (elle) est Présidente et principale animatrice du Centre de développement des compétences Ilinniapaa. Helen est spécialisée dans le développement de la main-d'œuvre, la recherche et la conception de programmes pour les communautés nordiques et autochtones. Forte de plus de 30 ans d'expérience dans la conception et la mise en œuvre de programmes pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, elle possède une expertise dans des domaines tels que l’alliance, la décolonisation et l’orientation des travailleurs. Ancienne gestionnaire fédérale du développement de la main-d'œuvre inuite et directrice du Patrimoine canadien pour le Nunavut, Helen continue de collaborer étroitement avec des clients du Nord, voyageant régulièrement pour la mise en œuvre de projets.
En clôture de la journée, Stéphane Cloutier (il) a animé une discussion sur la diversité linguistique, en s’appuyant sur son parcours en promotion des langues inuit et française au Nunavut. L’importance de l’accès aux services et de la reconnaissance des langues autochtones a été au cœur des échanges.
« Pour moi, l’anthropologie n’est pas une quête de l’autre, mais une quête de soi-même, car c’est notre identité et notre bagage qui teinte notre interprétation de l’autre. » —Stéphane Cloutier
Stéphane Cloutier est originaire de l’Islet-Sud, Québec, obtient un baccalauréat en anthropologie à l’Université Laval. De 1994 à 1996, il assiste Louis-Jacques Dorais dans une étude au Nunavut et devient agent de développement communautaire pour l’Association francophone d’Iqaluit. Séduit par le territoire, il y fonde une famille. De 1996 à 1999, il collabore aux médias communautaires et aux premiers sites Web francophones des territoires. De 1999 à 2002, il contribue à des projets majeurs, dont le musée virtuel d’art inuit inauguré par Jacques Chirac. De 2004 à 2022, au sein du gouvernement du Nunavut, il œuvre à la promotion des langues inuit et française. Retraité, il dirige avec son épouse Qiliqti Inuktut, Services Linguistiques Inc., soutenant la langue inuit via des projets technologiques et promouvant le patrimoine franco-inuit en partenariat avec le Musée maritime du Québec.
La journée s’est conclue sur une note engageante, ouvrant la voie aux discussions du lendemain, qui porteront sur le leadership et la déconstruction des stéréotypes dans les territoires.
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